dimanche 12 juin 2011

HELP , Liberté d'instruction en DANGER !!!





La semaine dernière , le premier article de la proposition de loi n°3218 sur le décrochage scolaire met en danger, à terme, la liberté d'instruction telle qu'elle existe en France actuellement. Cette proposition a été discutée jeudi 9 juin, et la transcription des débats ne laisse rien augurer de bon quant à la suite, tant à gauche qu'à droite il semble y avoir un consensus général. Il est donc primordial de se mobiliser pour défendre nos droits et notre liberté. 



Cette proposition passe au vote mardi 14 juin, c'est-à-dire là, tout de suite, puisque demain c'est dimanche et que lundi est férié. 
 Nous avons besoin que nombre d'entre nous , parents instruisants à la maison , sympathisants ou tout simplement citoyens ,"fasse du bruit", à savoir dès aujourd'hui, faire parvenir à votre député la lettre ci-dessous, rédigée par les 3 associations nationales ensemble (CISE, LAIA & LED'A), après l'avoir "personnalisée" un peu en laissant uniquement Monsieur OU Madame, et en la signant de votre nom (pas plus de personnalisation, s'il vous plaît, c'est important). Envoyez-la par courriel, au besoin déplacez-vous pour être certains qu'elle arrive très très vite, voire les deux, c'est vraiment urgent et important cette fois ! Il faut que nos députés sachent qu'on est là et bien là, et qu'on compte sur eux pour nous représenter.


Madame la Députée,  Monsieur le Député,



Le 9 mars 2011 a été déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi (n° 3218) visant à lutter contre le décrochage scolaire.


Cette proposition de loi suggère, pour prévenir l'échec scolaire, de modifier ainsi le premier alinéa de l’article L. 131-1 du Code de l'éducation : « La scolarité est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre trois et seize ans. »


A l'heure actuelle, le premier alinéa de l’article L. 131-1 est rédigé en ces termes : « L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans. »



Les associations Les Enfants D'Abord (LED'A), Choisir d'Instruire Son Enfnant (CISE) et Libres d'Apprendre et d'Instruire Autrement (LAIA) ont envoyé un courrier pour exprimer leur inquiétude à Madame Tabarot, présidente de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l'Assemblée nationale. De nombreuses familles ont également contacté leur député pour manifester leur crainte que ne soit supprimé leur mode d'instruction. 

Il est important de conserver la distinction entre la scolarité obligatoire dès 3 ans et l’instruction obligatoire dès 3 ans. La scolarité répond à l'exigence de l'instruction, mais elle n'est pas le seul mode d'instruction. Les parents doivent pouvoir instruire leur(s) enfant(s) en famille. S’il est primordial de respecter les exigences constitutionnelles de la liberté de l’enseignement et de la liberté de conscience en préservant les diversités éducatives et pédagogiques, il est également important de laisser la possibilité aux parents d'opter pour l'instruction en famille, notamment lorsque l'enfant est en souffrance scolaire (échec, phobie, ...) ou s'il désire vivre une passion comme le sport ou la musique.
La scolarité ne saurait se substituer à l'instruction : c'est l'instruction qui englobe la scolarité et non l'inverse comme le prétend M. Durand dans son rapport. Aussi, dans le cas où cette mesure serait validée, ce que nous ne souhaitons pas en l'état actuel, nous vous demandons donc de conserver l’emploi du terme « instruction » dans le premier alinéa de l’article L.131-1 du Code de l’éducation :
Article L131-1 
: « L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre trois ans et seize ans. La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particulières imposant une scolarité plus longue. »
Par ailleurs, nous souhaitons que le contrôle de l’obligation d’instruction ne soit pas étendu aux enfants de 3 à 6 ans. Les contrôles pédagogiques font déjà l’objet de tensions entre les familles et les inspections académiques et étendre la période des contrôles, c’est prendre le risque d’alourdir plus encore ces relations au détriment de l'enfant.
Nous vous proposons d’insérer un article après l’article L.131-1-1 ou L.131-2 ainsi rédigé :
« L'allongement de la période d'instruction obligatoire ne modifie pas les modalités de contrôle pour les enfants instruits en famille telles que prévues par l'article L.131-10. Le contrôle de l’instruction obligatoire concerne les enfants de 6 à 16 ans."

Nous vous prions d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre considération la plus distinguée.

On peut trouver les coordonnées de son député ici: http://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions/index.asp

à vos mails!


Pour info je vous conseille d'aller voir sur ce site : http://tribudespandas.canalblog.com/ , vous constaterez comment les familles non sco sont devenues aujourd'hui en France des persona non grata ...jusqu'à enlever des enfants à une famille aimante (que nous suivons depuis plusieurs années dans leurs aventures ).

5 commentaires:

  1. merde je vois a l'instant ton sos
    J'envoi de suite

    bizes
    Laure Sophie & Hannah (NDN) sympathisante puisque pas encore d'ecole

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  2. Merci Laure-So !
    Je refuse qu'on nous enferme dans un carcan soi disant "éducatif modèle" quand je vois la catastrophe que ça a été pour certains de nos enfants ... Nao a beaucoup souffert de l'école : cette année il a testé l'école en CE2 ...nous l'avons redescolarisé : il se faisait battre à chaque récréation sans aucune intervention des surveillantes ...
    Ils apprennent autrement et là au moins c'est du durable ...rien à voir avec l'instantané qui est recraché sur un devoir et qui passe aux oubliettes le jour d'après !
    Bon j'arrète là parce que ça me met hors de moi ce projet de loi ! ça M'ENNERVE !!!

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  3. Bonjour,
    Pour la première fois je poste sur ce blog, que je suis en sous marin, pour les belles photos de Tahiti et l'histoire d'adoption!
    Perso je ne suis pas franchement pour l'IEF, Mais de là à l'interdire ya un pas que je ne franchis pas. Je crois à la nécessité de se confronter à la société dans ce qu'elle a de bien et de pas bien. La classe et l'école, sans le cocon parental, reflètent bien cela!! Par contre on sait que l'école ne répond pas à 100% des besoins, donc pourquoi ne pas laisser cette liberté (en encadrant et en contrôlant)? Bref, sans adhérer à l'IEF, que certains le fasse ne me dérange pas. Mais en plus rendre obligatoire l'école à 3 ans, là c'est stupide. Tous les enfants ne sont pas mûrs, propres, aptes à être scolarisés dans des classes surchargées de 30 ou 31 mômes -because baisse des enseignants-. Et puis franchement si c'est la solution au décrochage scolaire, je me pose bien des questions sur la classe de mon fils (où il y a bien 2 ou 3 mômes qui ont déjà décroché à 4 ans!). Bref, un projet contradictoire avec l'état réél de l'école! A 1 an des élections, il faut rester vigilants en effet!
    Bonne continuation en Polynésie avec ta grande famille!
    Corinne, maman de Victor (Vietnam, 2008)
    http://pingoofamily.blog.lemonde.fr/

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  4. Cette fois-ci on a eu chaud...mais il faut qu'on reste vigilants et motivés pour garder cette liberté.
    Virginie, qui a mis tous ses zouzous en vacances depuis 8 jours et qui profite d'un après-midi sans les 3 grands...

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  5. Pingoofamily , je pense que tu te fais une fausse idée de l'IEF , pour vraiment comprendre ce que fait une famille IEF en journée et donc la confrontation quotidienne avec la vraie société (a contrario du monde clos de l'école entre enfants d'une même classe d'age tous les jours de la semaine !!!) , il faut passer du temps avec les familles qui font cet autre choix . Tu serais certainement soufflée par la maturité des enfants qui "osent " s'adresser à toi très facilement , avec une intelligence de questionnement qu'on ne trouve pas en classe . Je ne parle pas de mes enfants , je parle de ceux qui n'ont connu QUE l'IEF , ce qui n'est malheureusement pas le cas des miens , même si mon grand qui n'a fait sa primaire qu'en IEF est plutôt à l'aise dans ses baskets et non inhibé par le contact de l'école .

    Oui Virginie ...restons sur nos gardes ! quand je vois tout ce qui existe pour les parents IEF au Canada , aux USA et en GB ...je rêve ... que notre pays ait un peu plus d'esprit d'ouverture ! tu parles d'une liberté d'enseignement quand on voit comment dérivent les contrôles pédagogiques à la maison ...

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